Chers amis,Nous vivons un drôle de monde dont les règles sont l’information vide de sens, la relativisation de toutes choses (approximation) et le développement de la personne par son égo.
L’objet de ma réflexion pour cette lettre est liée à un échange avec une personne écrivant un livre sur les « médecines douces et de bien-être » et désirant établir une fiche concernant l’étiothérapie®. Voici le résumé de ce que cette fiche véhiculait :
« L’étiothérapie est une technique de soin basée sur les travaux de deux médecins et d’un physicien. Tout d’abord le Docteur Nogier qui mit en évidence le Réflexe Autonome Circulatoire (R.A.C.) via le pouls radial que l’on prend au poignet et qui réagit à la pensée.
Ensuite le Docteur Binet, auriculothérapeute et élève du Dr Nogier, a identifié et classé les différentes somatotopies représentées sur le pavillon de l’oreille et en a fait une cartographie.
Le troisième est le physicien quantique Jacques Lopasco. Celui-ci a développé des tables qui déterminent la logique des énergies de l’être intérieur. Elles permettent de déterminer l’état dans lequel se trouve une personne. En étiothérapie, nous travaillons sur les trois états de ma matière : physique, biologique et psychique. »
Cette perle, fruit d’une recherche profonde, me fait redire qu’apporter une information nécessite d’être précis et de ne pas véhiculer d’erreurs conceptuelles.
Nous vivons dans une société d’approximations qui encourage les confusions et les défauts de sens.
Le deuxième aspect touche à la notion de thérapie auquel est attaché l’étiothérapie®.
Le but d’une thérapie n’est pas l’épanouissement personnel mais la recherche de la cause originelle dont l’incidence est la pathologie. L’étymologie : « Θεραπεία, soin des maladies, manière de traiter une maladie » est là pour éviter tout malentendu.
La thérapie n’est pas, comme notre monde l’envisage, le moteur du bien-être (voir l’excellent livre de Julia de Funes : « Développement (Im)personnel). » Ed l’Observatoire.
Nous sommes en tant que thérapeutes, que ce soit pour soi ou pour nos patients, vecteurs de conscience, donc de compréhension. Notre opérativité est liée à la justesse de ce que nous concevons, comprenons et partageons. Essayons donc d’être précis afin d’éviter la confusion des sens.
Belle et joyeuse fin d’année, ce n’est pas croire au père Noël que de vous souhaiter la plus belle nouvelle année 2020.P.Latour et le staff de l’IFE